Côté organisation, cette Universiade restera certainement comme l’une de plus belles de l’histoire. Les raisons? Des installations sportives de très haut-niveau, un village des athlètes unique et très fonctionnel, le formidable engouement du peuple kazakhe et « last but not least », un extraordinaire accompagnement des 5 000 jeunes volontaires engagés dans cette manifestation.

Côté sportif, un nouveau record de nations présentes a été établi avec 57 pays au total (contre 52 à Erzurum en 2011) et 2 481 participants issus de 545 universités à travers le monde.

Enfin, pour la délégation française, l’Universiade d’Almaty restera là aussi comme une grande cuvée. Avec 8 médailles dont 4 d’or, 2 d’argent et 2 de bronze pour 40 athlètes engagés, la France égale son record de titres établi à Erzurum en 2011. Elle signe ainsi une remarquable 7ème place au Classement des Nations, soit la deuxième performance de son histoire*.

Almaty 2017 s’achève, rendez-vous à Krasnoyarsk, en Russie, du 2 au 12 mars 2017, pour la 29ème Universiade d’hiver!

*5ème à Erzurum en 2011 (4 or, 4 argent, 5 bronze), 7ème à Trentino en 2013 (3 or, 4 argent, 1 bronze), 17ème à Grenade en 2015 (1 or, 2 argent, 6 bronze)

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Comme lors du 20km, l’étudiant en Master IEAP a l’Université Savoie Mont-Blanc a fait la course en tête. Comme lors du 20km, il a signé un remarquable 18/20 au tir. Et comme lors du 20km, il a bénéficié des fautes de ses adversaires, lors du dernier tir debout, pour s’ouvrir les portes de la victoire. Seule différence : cette fois, la concurrence n’était pas Russe, mais Kazakhe.

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Bien soutenues par leur comparse, Marion Buillet, porte-drapeau tricolore, déjà triple médaillée aux Universiades, mais non retenue au sein du relais par les coaches Roland Chavent et Vincent Duchene. Coralie Bentz, Léa Damiani et Céline Chopard-Lallier ont jeté leurs dernières forces dans la bataille pour atteindre leur ultime objectif de la compétition.

Derrière l’intouchable tandem Russie/Kazakhstan, elles sont parvenues à creuser l’écart au fil des tours, pour finalement reléguer leurs poursuivantes Ukrainiennes, à plus d’une minute à l’arrivée.

Déjà bronzé à Harbin en 2009, Erzurum en 2011 et Strebske Pleso en 2015, le relais féminin français confirme ainsi son potentiel et sa régularité au fil des Universiades.

A deux jours de la fin des compétitions, la France occupe une belle 7ème place au Classement des Nations, derrière la Russie, le Kazakhstan, la Corée, le Japon, la Pologne, l’Italie et à égalité parfaite avec la Chine (3 or, 2 argent, 2 bronze)

Les autres résultats du jour :

Patinage de vitesse : superbe performance de Thomas Méline qui termine 5ème de la mass-start

Short-track : Thibaut Méline 17ème, Yoann Martinez 22ème

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Ils en avaient fait leur objectif et ils l’ont atteint. « Cette course était cochée dans notre calendrier » soulignait Roland Chavent, le coach tricolore, heureux. Pour parvenir à leurs fins, les Bleus ont du batailler ferme, opposés aux quatre paires russes et kazakhes, grandissimes favorites, ainsi qu’à l’autre duo tricolore, composé de Marion Buillet (Université Grenoble Alpes) et Loïc Guigonnet (Université Savoie Mont-Blanc).

Mais que ce fût dur et indécis! Durant quatre tours, tout ce joli monde évolua skis dans skis, alternant les positions au rythme des passages de relais. C’est finalement au cinquième tour, que tout se décanta.

En tête de la course, la Kazakh Anna Schevchenko s’envolait, tandis que Céline Chopard-Lallier, très en forme depuis le début de cette Universiade, produisait son effort et déposait littéralement la Russe Maria Davydenkova. Survoltée, la Comtoise, licenciée au SC Val de Morteau, transmettait l’ultime relais en troisième position, forte d’une confortable avance de 14 secondes sur le dernier relayeur russe. « J’étais ultra-motivée, j’ai tout donné » confiera-t-elle, radieuse à l’heure de la remise des fleurs.

Derrière, Louis Schwartz finissait parfaitement le travail. Au coude à coude avec Vladimir Frolov, il dominait le sprint final, sous les vivas d’un public surchauffé par la victoire des siens (la neuvième médaille d’or au total pour le pays hôte). « Avec Céline, on ne se sentait pas hyper bien sur la demi-finale, même si cela n’allait pas très vite. Puis en finale, on est resté au contact tout le long, c’était super excitant. La course s’est plutôt faite sur le relais des filles, je n’avais plus qu’à finir le travail! »

Huit secondes plus tard, la paire Buillet/Guigonnet échouait hélas au pied du podium, quatrième.

Grâce à cette sixième médaille, les Bleus occupent actuellement le 6ème rang du classement des Nations, derrière la Russie, le Kazakhstan, le Japon, l’Italie et la Pologne (voir le classement complet : https://almaty2017.com/results).

Les autres résultats tricolores :

Danse sur glace : Mathilde Harold et Maël Demougeot terminent 10ème du général après une très belle performance sur le programme libre (6ème)

Patinage de vitesse : 13ème du 10 000m

Patinage artistique messieurs : Romain Ponsart 11ème, Adrien Tesson 17ème, Simon Hocquaux 23ème

Ski alpin – Slalom Géant : Alexis Brondex 9ème, Simon Piolaine 13ème, Martin Arène 18ème, Alexandre Coltier 22ème, Léo Anguenot 23ème, Evan Klufts DNF

Slopestyle – Snowboard : Timothée Baisamy 15ème, Yannis Tourki 19ème

Short-track 1 500m  : Thibaut Méline 18ème, Yoann Martinez 22ème

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Sortis en tête des qualifications hier, les deux favoris ont confirmé tous les espoirs placés en eux. « J’étais confiante, sereine, avouera la jeune savoyarde, vice-championne du monde junior 2015,  à l’issue de son dernier run. J’ai dû batailler en finale car la Suissesse est revenu tout près à mi-parcours. Mais c’est passé à la glisse. »

Pour Léo Le Blé, déjà vice-champion du monde junior par équipes en 2016, le scénario s’est également écrit au plus que parfait. Vainqueur de tous ses runs, il a de nouveau survolé la finale, avec en prime, le plaisir de voir surgir derrière lui son pote Guilhem Apilli, pour un superbe doublé tricolore.

Dans l’aire d’arrivée, Simone Malusa, l’entraîneur italien des Bleus exultait : « C’est une super performance d’ensemble. Ce sont des jeunes qui bossent dur et ils ont su répondre aux attentes. C’est génial pour eux ».

Voir le résumé de la course : http://www.livefisu.tv/live/clip/1921050/title/WU_Almaty_2017_Highlights_B_Day_5

Avec ces trois nouvelles médailles, la France porte son compteur à cinq (dont 3 or, 1 argent et 1 bronze) et occupe provisoirement une inédite troisième place au classement des Nations derrière la Russie et le Kazakhstan!

Ce vendredi aurait même pu être encore plus fructueux pour la délégation française. Deux quatrièmes places ont en effet été obtenues par Dany Chavoutier, à 5 secondes seulement du podium sur l’épreuve de sprint du biathlon et Yohan Seigneur dans l’épreuve de bosses, remportée par le Kazakh Dimitriy Reikherd, n°4 mondial.

Enfin, pour son entrée dans la compétition de danse sur glace, le jeune couple tricolore composée de Mathilde Harold et Maël Demougeot a signé le 10ème score du programme court.

Les autres résultats français du jour :

Biathlon 10km H : Clément Dumont 9ème, Mathieu Legrand 12ème, Alexandre Bereziat 18ème, Baptiste Jouty 21ème

Ski de fond Sprint F : Coralie Bentz 7ème, Céline Chopard-Lallier 10ème, Léa Damiani 11ème

Ski de fond Sprint H : Louis Schwartz 26ème

Patinage de vitesse 1 500m H : Thomas Méline 23ème

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Une rencontre entre Monsieur le Consul et Jean-François Sautereau, Président de la Fédération Française du Sport Universitaire  a également eu lieu sur le site d’Alatau, où se déroulaient les épreuves de ski de fond et de biathlon.

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AInsi, Sarah Devouassoux, seule engagée féminine, a signé le meilleur temps des qualifications du boardercross sur le tracé très sélectif de Shymbulak. Idem côté masculin : Léo Le Blé termine premier, Guilhem Appili troisième, Vincent Drême septième.

Demain, le quatuor tricolore tentera de conquérir les podiums : rendez-vous pour les finales à partir de 13h!

Autre engagé du jour, le jeune Thomas Roch-Dupland (21 ans) s’est classé 26ème de l’épreuve de saut à ski K95.

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Auteur du second temps sur les skis (1.01.41) et d’un joli 18/20 au tir, l’étudiant en Master IEAP à l’Université Savoie Mont Blanc a pourtant bien failli passer à côté de son rêve.

« Sur ma toute dernière balle, j’ai eu un problème de culasse. Derrière, je cogite et je rate la cible. Sur le coup, j’étais assommé, je m’en voulais énormément« . D’autant que quelques minutes plus tard, le Russe Sergye Korastylev, en tête depuis le début de la course, se présente pour dernier tir debout, fort d’un 15/15. Mais après trois premières balles réussies, il craque à son tour et allume rouge par deux fois. Un seul autre concurrent est alors en mesure de priver Jouty du titre : l’autre Français Matthieu Legrand! Parfaitement dans le coup lui aussi, il rate à son tour deux de ses cinq dernières balles (18/20 au total) pour finalement mourir à la quatrième place, à 29 secondes seulement du podium. « C’est dur à avaler, mais c’est comme ça » avouera-t-il, fataliste, quelques minutes après la course.

Très entouré dans l’aire d’arrivée, Baptiste Jouty savoure quant à lui son bonheur : « Aujourd’hui, j’étais bien sur les skis. C’est monté crescendo pendant la course, j’étais de mieux en mieux. A l’arrivée c’est une grosse satisfaction qui, je l’espère, laisse augurer de belles choses pour les jours à venir ».

Derrière le deux héros heureux et malheureux du jour, les trois autres Français en lice ont signé un joli tir groupé : Clément Dumont (15ème), Dany Chavoutier (17ème) et Yohan Huillier (24ème).

Du côté ski de fond, l’épreuve de poursuite n’a pas souri aux clan tricolore. En piste pour un nouveau podium, après sa troisième place la veille sur 10km, Alexandre Pouyé a du se contenter d’une cinquième place. Louis Schwartz, Loïc Guigonnet et Mickaël Philippot se classent respectivement 13e, 14e et 18e.

Les filles réalisent quant à elle une superbe performance d’ensemble : Céline Chopard-Lallier remonte sept places pour se classer 14e, Coralie Bentz termine 8ème (1 place gagnée), Léa Damiani 11ème (5 places gagnées) et Marion Buillet 15ème (7 places gagnés également). Prometteur en vue des épreuves de relais.

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Un petit exploit tant la domination des pays de l’Est sur cette course semblait inéluctable : quatre athlètes russes (dont un doublé sur le podium), trois Kazakhs, un Arménien et un Tchèque dans les 10 premiers. »J’ai tout donné, avouait à l’issue de la course le héros français du jour. J’avais de bonnes sensations. Je connaissais les deux Russes en face de moi, notamment le quadruple champion du monde Rostovtsev (2e), contre lequel j’ai souvent couru. A une époque, il était intouchable, cette fois je finis à seulement 13 secondes. C’est génial de pouvoir ouvrir le compteur tricolore, je vais essayer d’enchaîner sur la poursuite demain! »

Pour les autres français du jour, la partie s’est avérée plus difficile : Louis Schwartz termine 13ème, Loïc Guiguonnet 19ème et Mickaël Philippot 29ème.

Du côté des filles, dont la course (5km) précédait celle des garçons, la porte-drapeau tricolore Marion Buillet a eu du mal à entrer dans la compétition. La skieuses des Saisies, toute fraîche Championne de France, termine 22ème tandis que la meilleure française, Coralie Bentz parvient à se glisser dans le top 10 (9ème) d’une course là aussi dominée par les Russes. Céline Chopard-Lallier se classe 14ème, Léa Damiani 16ème. Mardi, place à la poursuite pour le clan tricolore, qui démarre cette Universiade sous les meilleurs auspices!

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Le public était alors invité pour un voyage dans le temps, sur le chemin de la mémoire, explorant l’histoire riche du Kazakhstan. Plusieurs milliers de figurants se succédaient tour à tour  sur la piste, dans une parade de costumes antiques et traditionnels, illustrant le passé et les légendes du pays hôte.

Après la levée du drapeau et l’hymne national kazakh, le défilé des Nations débutait, au son des DJ locaux, dans une ambiance électrique. Un moment unique et inoubliable pour cette jeunesse sportive venue des cinq continents, parmi laquelle la délégation française, conduite par la skieuse de fond grenobloise Marion Buillet, triple médaillée aux Universiades et athlète olympique lors des derniers JO de Sochi.

Le show, étincelant, pouvait ensuite commencer. Ponctué d’ images spectaculaires, diffusés simultanément sur des dizaines d’écrans, il colorait l’arène toute entière, dans un incessant ballet de couleurs, au rythme des différentes étapes de développement du Kazakhstan : la naissance (le printemps), la croissance (l’été), la hausse (l’automne)) et la fermeté (l’hiver).
Vint ensuite  l’heure des discours. Le Président Nursultan Nazarbayev accueillait d’abord  les délégations du monde entier « sur le sol hospitalier du Kazakhstan » vantant la grande force du sport «  symbole de paix, d’amitié et d’unité entre les peuples ».

Le Président de la FISU Oleg Matytsin insistait quant à lui sur la fantastique hospitalité du peuple kazakh et des milliers de bénévoles mobilisés pour cette Universiade « convaincu que l’héritage de cet événement  serait un facteur important de stabilité et de bien-être pour Almaty, dans les années à venir.»

Enfin grande première, Thomas Bach, Président du Comité International Olympique, lui-même ancien participant par deux fois  Universiades d’été, apparaissait sur les écrans géants pour délivrer un message de soutien à la FISU et à aux athlètes : “De part ma propre expérience, je sais votre l’excitation à l’approche d’un événement aussi grand. Je vous souhaite à tous le meilleur pour ces Universiades».

Après les serments et la montée au ciel du drapeau étoilé de la FISU, la flamme faisait enfin son entrée dans l’arène. Un moment fort et symbolique. Le relais de la flamme ayant parcouru tout le Kazakhstan, la vasque était finalement allumée par les torches des différents relais réunies. Le Président de la République du Kazakhstan pouvait enfin déclarer  la 28e Universiade d’hiver ouverte!

Les meilleurs moments de la cérémonie d’ouverture

La cérémonie d’ouverture en intégralité

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